Examen de Aggie la plus nulle écrivaine de l'univers X)

Salut ! je voudrais faire un p'tit examen

Pseudo : Aggie
Textes écrits : Sécheresse sanguinaire

1. Texte de minimum 150 mots, sur le thème fantastique. Doit comporter un dragon.

Sagua marchait dans l’arène vide. Le sol se dérobait sous ses pieds. Il pleurait. Où son dragon avait-il pu aller ? Pas bien loin sans doute. Cela faisait à peine deux jours qu’il s’entraînait à voler. A Platin, chaque enfant recevait une sorte de pierre lisse à sa naissance. Au bout d’un certain nombre d’année, la pierre qui était en fait un œuf, se brisait et un petit dragon en sortait. L’enfant avait le devoir de s’occuper de son dragon jusqu’à sa mort. S’il refusait, il était tué sur la grande place. Sagua était parvenu à l’âge où son dragon devait apprendre à voler. Tâche très difficile mais qui, une fois réussie, se montre très agréable et pratique. Et voilà que Flay, son dragon à lui, s’était échapper lors de son deuxième entraînement de vol. Bizarrement, il s’était enfui en volant. C’était très étrange qu’il puisse s’envoler au bout de deux jours seulement. Normalement, un dragon mâle comme celui-ci devait s’envoler au bout de quelques mois. Sagua ne le trouvait pas. Il était sans doute parti à Récu. S’il était là-bas, se serait déjà trop tard. Il aurait déjà tout détruit. Sagua s’empêcha de s’effondrer sur le sol de terre. Il allait être tué. C’était sûr maintenant. La loi était qu’au bout de 2 jours de recherche, si le dragon n’était pas retrouvé, le propriétaire était exécuté. Soudain, une vois forte retentit.
- Il est ici !
Sagua comprit. On venait le chercher. Une trentaine de gardes armés jusqu’au dents s’avancèrent vers lui. Bientôt, il fut encerclé.
- Tu dois être tué au nom des lois ancestrales. Nous sommes venus te chercher.
Sagua ne pouvait résister. Il serait tué sur place sinon. Pourquoi ? pensa-t-il. Pourquoi tuons-nous les personnes pour des choses comme celle-là ? Pourquoi son dragon avait fait une chose pareille ?
- Suivez nous conclut un des plus grands gardes.
Sagua suivit le premier homme. Ils arrivèrent à la place principale de Platin. Une multitude de gens étaient déjà présents. Sagua aperçut ses parents et Anémi, sa sœur. Le chef du village était debout, tenant un long parchemin à la main. Les gardes se dispersèrent. Seuls trois conduisirent Sagua au centre de la place, sur une sorte de plate-forme de bois conçue pour les exécutions. Il se mit au centre et attendit que le chef prononce les rituels. Soudain, un souffle ultra puissant fit tomber quelques passants. Un énorme dragon noir que Sagua reconnut tout de suite volait au dessus de la place.
- Flay ! cria-t-il.
Alors, le dragon plongea droit sur son jeune maître. Sagua ne comprit pas ce qui se passa à ce moment là. Il fut soulevé dans les airs. Puis, il comprit. Flay lui avait sauvé la vie. Il était sur son dos massif, heureux comme il ne l’avait jamais été. Il était libre. Libre comme l’air.

Les autres textes dans pas beaucoup de temps

Le deuxième texte


2. Texte de minimum 150 mots, sur le thème de l'amour, deux personnes se retrouvent.


Emilie rentra dans la voiture, attacha sa ceinture et ouvrit la fenêtre. Elle regarda une dernière fois son ami, Antoine. Elle allait le quitter pour la vie, pour toujours. Seules les lettres pourraient calmer ses angoisses, ses pleurs et son attente. Une larme coula sur sa joue. Antoine la regardait, pleurant toutes les larmes de son corps. Ils étaient meilleurs amis depuis maintenant quatre ans. Ils ne s’étaient jamais quittés. Ils allaient même en vacances ensemble. Et voilà que toute cette amitié était rompue, cassée, brisée à tout jamais. Pourquoi son père partait-il travailler à Nantes ? Pourquoi il ne restait pas à Vélizy ? Oh ! pensa Emilie, pourquoi le monde est si cruel ? Antoine... Pourquoi dois-je te quitter ? Puis, le moteur fit un vrombissement et la BMW de luxe démarra. Emilie laissait derrière elle toute sa vie, tout son monde. Elle sécha ses larmes et petit à petit, ne vit plus qu’un point à la place de son ami.

Deux ans plus tard. Emilie, 14 ans était devenue une belle jeune fille pleine d’énergie mais jamais elle n’avait oublié Antoine, son meilleur ami. La boîte aux lettres était remplie de mots de son ancien ami. Emilie les inondait de larmes tant elle était triste. Et chez Antoine, la même chose se passait, les larmes jaillissaient, d’autres mots étaient envoyés...
Emilie lisait paisiblement dans sa chambre quand elle entendit sa mère l’appeler.
- Chérie ! Va ouvrir, on a frappé à la porte.
- Oui, j’arrive ! répondit-elle.
Elle déposa son livre sur son bureau en bazar et descendit les escaliers quatre à quatre. Elle ouvrit la porte, s’attendant à voir le facteur ou une de ses amies qui avait oublié de noter les devoirs de Maths. Au lieu de tout ça, un beau et grand jeune homme était sur le seuil de la porte. Elle le reconnut comme si elle vivait avec lui tous les jours.
- Antoine ? demanda-t-elle comme si elle n’en était pas certaine.
- C’est moi.
Un sourire s’installa sur le visage d’Emilie. Il grandit quand Antoine la serra dans ses bras. Ils pleurèrent longtemps, très longtemps.
- Pourquoi es-tu venu ? demanda Emilie quand les émotions la calmèrent un peu.
- Parce que je n’en pouvais plus de ne plus te voir dit-il en souriant.
- Je suis tellement heureuse dit-elle. Jamais je n’aurais imaginé te revoir !
- Je l’ai fait, c’est comme ça, mes parents n’y pouvaient rien.
- Antoine... pleura-t-elle, mon Antoine. Tu m’as tellement manqué lui dit-elle en lui caressant les cheveux.
- Moi aussi.
- Tu es devenu beau et fort, emmène moi avec toi.
- Je ne peux pas répondit-il tristement, une larme au coin de l’œil. Mes parents me l’ont interdit.
- Mais tu ne peux pas partir, nous avons tant rêvé de ce moment, tu ne peux pas le gâcher.
- Tu as raison.
Emilie sourit. Antoine, son meilleur ami était toujours le même malgré le fait qu’il soit plus grand et plus beau. Elle revoyait la fois où ils se sont vus pour la première fois. C’était un jour de septembre, le jour de la rentrée. Le 4 septembre 2005 exactement. Ils étaient à cette époque en CP et rentraient en CE1. Une amitié s’était créée entre ses deux êtres différents. Un garçon et une fille. Aujourd’hui, ils se sont retrouvés, ils étaient aussi heureux que le premier jour. Séparés, ils allaient être encore. Malheureux aussi. Mais désormais, ils savaient qu’un jour, à nouveau ils seraient, réunis pour la vie.

Le troisième encore plus tard

Le troisième :


Texte sur l’enterrement d’un chat

Cassie était traumatisée. Son chat, Tournesol, couvert de sang, était allongé devant le portail de son voisin d’en face. Comment était-ce possible ? Son meilleur ami, mort. Non, elle ne voulait pas le croire. Elle était en train de faire le pire cauchemar. Pourtant, elle ferma les yeux, compta jusqu’à cinq et les rouvrit. Tournesol, inerte, était toujours là. Son corps paraissait éphémère, comme vidé, empaillé. La seule chose qui montrait qu’il était bien réel, c’était le sang. Ce liquide rouge vif qui coulait de son ventre roux. Son regard était voilé, les yeux vitreux. Son père lui avait dit de l’enterrer. Râteau et pelle à la main, elle commença à creuser. Elle allait mettre toute une vie, toute une amitié dans un trou, au fond de son jardin. Autant d’amour gâché par une voiture pensa-t-elle. Alors, elle sentit les larmes couler sur ses joues. Si son père ne lui avait pas apporté un mouchoir, elle aurait repli le trou de ses larmes. Elle revit Tournesol, le jour où elle l’avait trouvé dans une ruelle, près d’une poubelle. Ses deux yeux brillants, bleus comme le ciel, le poil roux comme celui d’un écureuil, elle était tombée sous le charme. Ce jour là avait été le plus beau de sa vie. Celui-là était le pire. Pourquoi les hommes détruisent-ils des vies innocentes ? Que font les chats aux hommes pour finir ainsi ? C’était la fin de Tournesol. C’état sa fin à elle aussi. On l’avait comme abattu. Elle avait été jetée dans le vide comme elle allait jeter le corps de Tournesol. Aucun chat ne pourra le remplacer songea Cassie. Elle prit son chat et récita la prière ; c’était une tradition dans la famille, réciter la prière des cieux. Elle prononça la dernière phrase en regardant le soleil, tâche très difficile. « Garde cet être qui ne peut qu’être accueilli par toi, en tes cieux, Ciméphalone. Aime et protège-le comme je l’ai fait. » Ciméphalone était son arrière arrière arrière grand-mère. Son dernier souhait fut que chaque personne morte l’a rejoigne dans son monde éternel. Dans son testament, cette phrase était écrite pour sa descendance. Aujourd’hui encore, le rituel était utilisé et Cassie fut sûre qu’il serait utilisé encore longtemps. Elle posa Tournesol sur le sol, creusa un peu plus puis le mit dans l’endroit prévu. A côté du trou, une croix était planté, un nom gravé : Rex. C’était son chien. La vie l’avait quitté il y a deux ans, à l’âge de 17 ans. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine. Cassie recouvrit le chat roux de terre, ratissa pour les finitions et alla chercher une croix et un cutter. Elle grava Tournesol en majuscule et planta la croix au même niveau que celle de son chien. Elle tourna la tête de gauche à droite puis de droite à gauche. Rex, Tournesol, Tournesol, Rex. Ses deux noms résonnaient dans sa tête. Ses deux meilleurs amis étaient à nouveau réunis, Ciméphalone avec eux. Quitter rime avec Amitié. Décès rime avec Regrets. « Adieu » prononça Cassie.